Rixe à Vieux-Monthier

La vie campagnarde n’était pas si paisible. Pour preuve, un article de “La Tribune de l’Aube”, du 28 mai 1914.

UN MARIÉ REÇOIT DEUX COUPS DE
COUTEAU.
— Dans une étable de la ferme
du Vieux-Moutiers, à un kilomètre de Som-
meilles-Nettancourt, un ouvrier agricole
nommé Laglaye, dont un frère habite Auve,
qui s’était marié la veille, à reçu, au mo-
ment où il appelait son beau-père pour pren-
dre part au repas de noces du deuxième
jour, plusieurs coups de couteau que lui
lancèrent dans le ventre deux marcaires,
sujets allemands.
L’état du marié est alarmant,

S’agit-il d’un réglement de compte personnel ou d’hostilités franco-allemandes, signes de la montée des nationalismes de l’époque ?

Par curiosité, j’ai voulu pousser un plus loin mes investigations, sur les Laglaye. Je suis parti du fait, qu’à Vieux-Monthier, les ouvriers étaient logés dans les dépendances de la ferme. Il me fallait donc, chercher dans les archives des recensements d’Auzecourt, pour vérifier la présence des Laglaye. L’inventaire le plus contemporain, proche de 1914, est celui de 1921. Pas de trace de Laglaye, mais des Leglaye, à l’orthographe très proche. Il se trouve que Jules Achille Leglaye, ouvrier agricole à la ferme, a eu un frère, Camille Henri Leglaye, né en août 1879, est décédé en 1958 à Auve. Mais aucune trace, dans cette fraterie, d’homme marié en 1914.


Marcaire/Marquaire
Régional
Fromager, fermier ayant la responsabilité de l'étable et de la fromagerie


Sources :

Une réponse à “Rixe à Vieux-Monthier”

  1. Excellent !

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