Au début du premier conflit mondial, l’utilisation de l’avion par l’armée fut balbutiante. Il devint vite indispensable pour l’observation des positions ennemies et le bombardement. La maitrise des airs fut un enjeux vital. Très vite, les combats gagnèrent les airs, où les exploits des chasseurs, considérés comme des héros, furent rapidement relayés par la presse : c’est l’époque des “As”.
Pour en faire partie, il faut avoir abbatu en vol, cinq aéronefs, et en être accrédité par le témoignage de deux autres pilotes ou par la constatation faite par les troupes amies. Le chiffre 5 correspond au nombre de symboles de couleurs présents sur un as d’un jeu de carte.
Côté français, 182 “As” furent homologués en 14-18.
En 1914, la France possèdait 138 avions. Elle construisit plus de 52 000 appareils au cours de la guerre.
Avec l’explosion de la flotte aérienne, vint celles des aérodromes en arrière du frond. Un simple terrain plat, sans trous, faisait l’affaire, pour installer une piste, avec des hangars sommaires.
Sur un champs de la ferme de Vieux-Monthier (commune de Noyers-Auzecourt), fut installé un terrain d’aviation : numéro 28 sur la carte ci-contre. Son exploitation, s’étalla de juillet 1916 au 29 août 1918.
Sa localisation exacte fut à proximité des batiments de la ferme, à l’intersection de la route D902 et du chemin de haute couronne.
aérodrome de vieux-Monthier – escadrilles et opérations
Escadrille C 34
Du 25 au 28 juillet 1916
Symbolique : un renard blanc.
As : sous-lieutenant Deguingand, 8 victoires.
Escadrille AR 19
De juin 1917 au 3 juillet 1917
Symbolique : une tête de Bougnat.
As : Georges Pelletier d’Oisy, 5 victoires.
Escadrille R 213
Du 8 au 20 juillet 1917
Symbolique : un chardon avec la devise, en vieux français, “oncque s’y frotte”.
Escadrille AR 59
Du 29 au 31 décembre 1917
Symbolique : un carré blanc, dressé sur un de ses sommets et posé sur un disque rouge.
Escadrille BR 43
Du 5 juin 1918 au 27 juillet 1918
Symbolique : un fer à cheval.
Escadrille SPA 215
Du 27 juin au 29 août 1918
Symbolique : un fanion bicolore bleu et rouge avec une croix blanche.
As : capitaine FAVRE de THIERRENS, 6 victoires.
Sources :
- Les “as” de l’aviation – Ministère des armées
- Wikipwdia : aviation durant la Première Guerre mondiale
- Article de l’est républicain :
- Ancien aérodrôme – Noyers
- Les as oubliés
- Les as français de la grande guerre
- Les escadrilles de l’aéronautique militaire française de 19110 à 1918
- Les As de l’Aviation en MEUSE 1814-1918 – par Jean-Pierre Mangin
Remerciements :
- à Michel Parisot, colonel honoraire de l’armée de l’air, qui m’a aimablement fourni les informations du livre de Jean-Pierre Mangin, concernant le terrain de Noyers (ferme de Vieux-Monthier).
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