Il y a quelques mois, en naviguant sur un site internet de vente d’objets de collection, je suis tombé, par hasard, sur une lettre de Célestin Courot, du 6 décembre 1876, adressée à un marchand de vin de Bar-le-duc.
Moyennant quelques euros, j’ai pu me la procurer. En voici ci-dessous, le contenu.
Voici la retranscription du texte que j’ai réalisé et que j’espère la plus fidèle possible.
Vieux-montiers 6 septembre 1876
Monsieur,
Le vin que j'avais dit à Commeuil de prendre chez vous pour moi était destiné à la table de mes gens c'est vous dire que je tiens à ce qu'il me soit avantageux pour cet usage. Si vous avez quelque vin un peu dur ou ayant un petit goût cela me conviendrait pourvu qu'il coûte un peu meilleur marché que l'ordinaire. Si je trouve avantageux la pièce que vous m'amènerez je vous en demanderai encore 2 ou 3 autres. Veuillez me l'amener ou l'envoyer le plus tôt possible.
Recevez mes sincères salutations. C. Courot
En 1876, cela faisait 10 ans que Célestin exploitait la ferme de Vieux-Monthier. Il semble que ses affaires étaient suffisamment florissantes pour employer des manœuvres. Notez la façon dont il parle de ses “gens”. Termes qui ne seraient sans doute pas très bien acceptés à l’époque actuelle… Se pencher vers le passé permet de s’imprégner de la culture de l’époque.
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