Cette article fait suite à celui concernant les Jacquemart, du lieu dit “Les Anglecourt” [1]. Comme mentionné précédemment, l’union entre Pierre Xavier Auguste Jacquemart et Marie “Thérèse” Constance Patin était un mariage entre cousins. Il en fut de même pour leurs petits enfants : Henry Eugène Savet et Alix “Constance” Chevalier, enfants des deux sœurs Jacquemart, Marie Magdelaine et Marie Clémence.

Le père d’Henry, Théodore Eugène Savet était le patron d’une tuilerie [3], au lieu dit “les Vignettes”, écart du village “Les Islettes”. Il revendit la tuilerie en 1891 [4], pour aller rouvrir une usine, l’année suivante, à Bayon (Meurthe-et-Moselle) [5]. Il y décéda, cinq ans plus tard, en 1896, à l’age de 61 ans, un an avant le mariage de son fils Henry. Selon le blog ‘Papi et Mamie Daunay’ [6], il aurait fait faillite, et sa femme “Félicie”, dut régler la dernière paie des ouvriers avec sa dot.
Alix “Constance” Chevalier est la fille ainée d’une famille de 9 enfants. Son père Charles Narcisse Henri Chevalier est originaire de Braux-Sainte-Cohière (Marne). Il fut agriculteur au lieu dit “Les Angelcourt”, avant de partir s’installer à Epaux-Bézu dans l’Aisne, aux alentours des années 1888 -1892 [7],
Alix et Henry eurent trois enfants :
- Eugène Charles, mort à 20 ans sur le champs de bataille en 1916.
- Edmond Célestin, pendant un temps, il fut ouvrier agricole à Vieux-Monthier, tel que l’atteste le recensement de 1921 [2]
- Marie Thérèse Félicie
Henry Eugène Savet était directeur de l’usine des frères Huguenot (tuilerie) à Pargny-sur-Saulx [8].
Les familles Savet-Chevalier et Courot-Vaillier entretenirent des liens étroits, avec Vieux-Monthier comme lieux de ralliement. En 1914, au début du conflit, Eugène est parti avec les Courot-Vaillier à Quiberon. Une partie de la famille Savet-Chevalier resta à Vieux-Monthier pour y garder la fromagerie. À l’arrivée des allemands, en septembre 1914, ils quittèrent les lieux avec les ouvriers pour se réfugier à Bar-le-duc [6] .
Pour en savoir plus sur les Savet-Chevalier, je vous conseille vivement de lire le blog Papi et mamie Daunay, rempli d’anectodes familiales.
Notes et références :
- [1] article précédent sur les Jacquemart de la ferme des Anglecourt :
- [2] archives de la Meuse, dénombrement de 1921 (recensement) Auzecourt – E dépôt 12/6 – Élément numéro 3
- [3] “Savet établit une tuilerie vers 1840 à l’emplacement d’une ancienne verrerie, dont il ne reste rien. La cheminée est rehaussée vers 1865.” portail du patrimoine culturel, site de Champagne Ardenne.
- [4] le petit journal du 02 août 1891, page 4 : article “La propriété foncière” – Retronews
- [5] l’immeuble et la construction dans l’est – 18 septembre 1892 – Gallica.
- [6] blog Papi et mamie Daunay. Témoignage familial.
- [7]estimation faite à partir des naissance des enfants. Henri Benjamin Chevalier, le cadet est né à Epaux-Bézu en 1892, contrairement aux autres enfants nés à Courcelles-sur-Aire.
Le dernier né dans cette commune est Fernand Alphonse Chevalier en 1888.
- [8] pour en savoir plus sur la tuilerie des frères Huguenot : “La saga des tuileries de Pargny-sur-Saulx“
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