Pour la deuxième fois, j’acquiers via Internet, tout du moins, via un site de collectionneurs, une lettre de mon aïeul Célestin Courot. La première lettre, en date de décembre 1876, soit 20 ans plus tôt que la présente, était adressée à un vendeur de vin [1]. Celle que je vous présente est en date de mars 1896, à destination de monsieur Gaillemin, notaire à Épense [2].
En 1896, Célestin a 57 ans. Il a cédé la ferme et la fromagerie de Vieux-Monthier un an plus tôt [3] à son fils Louis âgé de 23 ans, après près de 30 ans d’exploitation.


Voici, ci-dessous, le courrier en question. Veuillez noter, sur le papier à entête, le dessin de la statue du prix cultural de 1891, dont un des articles de ce blog était en partie consacré [4].
"Monsieur, J'ai appris que vous étiez chargé de vendre un bois situé territoire de Sommeille et appartenant à mr Philippe de Charmontois. Comme j'ai affaire demain à Givry, je me dispose à aller jusqu'à votre étude, pour parler de cette affaire avec vous ; j'espère vous trouver à la maison au cas où j'aurai de l'empêchement pour ce voyage demain, vous voudriez bien simplement m'écrire pour me dire quels seraient le prix et les conditions de vente tout au juste. Dans ce cas alors, vous pourriez m'écrire demain soir, je verrais alors quelle suite il y aurait à donner à cette affaire. Veuillez agréer, monsieur mes civilités empressées. C. Courot"
Notes et références :
- [1] Article : Lettre de Célestin Courot de 1876.
- [2] Épense : village d’une centaine d’habitants, proche de Sainte-Ménéhould.
- [3] selon plusieurs sources :
- article Facebook du groupe Tyrosemiophile Meusien – Fromagerie Courot Vieux-Monthiers Meuse.
- site camembert-museum.com, article Courot Louis, Ferme du Vieux-Montier, Auzécourt (55).
- [4] Article : le mérite agricole.
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